Calais.

J’ai entendu les pas de ceux qui s’enfuyaient, Les cris tant chuchotés et les douces terreurs, Ils n’avaient plus de mots pour décrire leurs plaies Ni de larmes assez lourdes pour évoquer leurs peurs. J’ai vu dans la nuit noire le brasier des grands cœurs, Les déchirements polis et les lambeaux d’amour Laissés au creux …