14 juillet 2014
Le chanteurs Georges Brassens et l’artiste Boris Vian ont fait part de leur refus catégorique d’aller assister au traditionnel défilé du 14-Juillet.
M. Brassens, sous sa couette (avec une femme de journaliste) et la pipe au bec, nous a déclaré :
« Le jour du 14 juillet,
Je reste dans mon mit douillet ».
De son côté, le musicien, compositeur, interprète, écrivain et pataphysicien Boris Vian a indiqué « s’être fait refouler par les agents ».
« On n’est pas pour se faire eng… ! », trompette-t-il. Il fêtera plutôt aujourd’hui l’anniversaire à Julo, son poteau.
Ces positions mesurées semblent destinées à réconcilier les Français anars avec les auteurs-compositeurs- interprètes suite aux déclarations un peu molles de Renaud, qui s’est exclamé :
« La Marseillaise même en reggae
Ça m’a toujours fait dégueuler
Les marches militaires ça me déglingue
Et vot’ république, moi j’la tringle ! »
Mais tous ces artistes se font timides depuis la volée de bois pas très vert reçue par Eva Joly, candidate à la présidentielle, après qu’elle eu contesté le style et la forme de l’événement. Georges Moustaki l’aurait même traitée de « métèque ». Mme Joly est, en effet, d’origine norvégienne.
© Agence À-peu-Presse, 2014